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[   Band 7 Brief 67:    Humboldt an Caroline    Burgörner, 31. Oktober 1822   ]


Der König reist sehr schnell und hält sich überall nur Tage
auf. Er will mit Ende des Jahres in Berlin zurück sein. Aber
er ist sehr gütig gegen Alexander. Jamais je n’ai été mieux reçu,
il m’a serré les mains en arrivant, il m’a demande avec beaucoup
de délicatesse, si cette interruption de mes travaux habituels me
contrariait beaucoup, il a ajouté qu’il s’était longtemps fait un
scrupule de m’appeller. — — —
Le roi a plusieurs fois dirigé la conversation sur toi et ta
famille, sur tes vastes connaissanoes dans les langues.
Den Staatskanzler hat er auch in Verona getroffen *). Sa
santé m’a paru assez bonne. Il s’est beaucoup attendri en me
voyant, et il a répété tout ce que tu as vu dans ses lettres a
moi sur l’estime et l’affection personelle qu’il te porterait con—
stamment, qu’il s’éloignait seulement de toi sur quelques points
dans des combinaisons d’administration.
Alles also aufs beste und freundlichste.
Alexanders Kommen nach Berlin macht mir sehr große Freude.
Quel bonheur pour moi de revoir après tant d’années ta chère
femme (nach seiner Art unterstrichen) et tes enfants que j’aurai
de la peine à reconnaitre. Rien, rien ne pourra me priver de
cette jouissance.
Lebe herzlich wohl, geliebte Seele. Umarme alle und sage
Gabrielen, daß ich diese Nacht sehr lebhaft und deutlich von
Gabrielchen geträumt habe. Küsse das liebe kleine Ding von mir.
Mit inniger Liebe
Dein H.

———
*) Der Staatskanzler war auf dem Kongreß in Verona und starb dort
am 26. November 1822.

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