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[   Band 6 Brief 108:    Humboldt an Caroline    London, 7. August 1818   ]


à un pareil retard. Si Vous croyez devoir Vous entendre avec
moi, ainsi que Vous aviez commencé à le faire dans Votre der-
nière lettre sur ma déstination future (quoique je Vous répète
que je ne forme aucune demande a cet égard) commencez tou-
jours par mon rappel d'ici. Tout le reste peut être arrangé
après. Si le choix de mon successeur éprouve des difficultés,
ne pourriez-Vous pas confier en attendant la direction de la
mission à un chargé d'affaires, ainsi que cela s'est fait avant
mon arrivée ici? Faites-moi la grâce de m'écrire, ou de me faire
écrire deux mots la-dessus, et de me dire au moins à peu près,
a quelle époque Vous pouvez me faire espérer de partir d'ici?
Un grand nombre d'arrangements domestiques et de famille dé-
pendent de cela. Je conçois a la vérité que Vous voudrez parler
au Roi sur cette affaire, et je Vous avais tant prié pour cela,
mon cher Prince, de profiter du temps où Vous étiez avec Sa
Majesté à‘ Berlin. Mais le Roi aura pourtant répondu quelque-
chose, lorsque Vous lui avez envoyé ma lettre, et d'ailleurs Vous
êtes bien sûr qu'il ne suivra que Votre avis, de façon qu'avant
de lui parler, il Vous sera facile de me tirer de l'incertitude
cruelle dans laquelle je me trouve. Vous ne pouvez jamais me
donner de preuve plus convaincante et plus agréable de Votre
bienveillance et de Votre amitié.

Nachher habe ich von einigen Geschäften und Vorgängen hier
gesprochen. Von Rother wenigstens hoffe ich bald Antwort zu
haben. Er und der Staatskanzler sind jetzt so nahe, daß es nur
an ihnen liegt, wenn sie nicht gleich schreiben. Wenn ich nur
überhaupt erst von hier fort bin, so wird sich das Fernere doch
schon machen. Darauf allein muß ich jetzt alles verwenden, und
dahin allein geht meine innerste und tiefste Sehnsucht.
Vermutlich hat Bülow Gabrielen schon geschrieben, daß vorigen
Dienstag der Prinz-Regent wieder bei mir gegessen hat. Es machte

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