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[ Band 6 Brief 108: Humboldt an Caroline London, 7. August 1818 ]
108. Humboldt an Caroline London, 7. August 1818 Ich habe jetzt dem Staatskanzler geschrieben, kurz, äußerst dringend, bloß über mein Weggehen, und mit bestimmtem Verlangen, die Zeit zu wissen. Dabei habe ich mich an Rother gewandt und ihn gebeten, mir genau zu sagen, wie die Dinge stünden. Meinen Brief an den Kanzler schreibe ich Dir wieder und diesmal ohne alle Auslassungen ab: Je Vous demande mille fois pardon, mon cher Prince, de Vous incommoder de nouveau de l’affaire de mon rappel. Mais je ne saurais assez Vous exprimer, combien je me trouve dans une situation pénible et embarrassante. Les nouvelles qui me par- viennent de ma femme, loins d’être plus satisfaisantes, prouvent au contraire toujours plus que son mal menace de devenir sérieux, si l’on ne prend pas les plus grands soins pour l’éviter. Il est donc de toute impossibilité qu’elle vienne a Londres, et je serai nécessairement séparé d’elle, autant que Vous m’obligez, mon cher Prince, à rester ici. Cette séparation, surtout dans un mo- ment où ma présence serait doublement utile à ma femme, m'est douloureuse à un degré qu’il me serait difficile à Vous dépeindre. Je Vous supplie instamment, et vous conjure d'y mettre fin, et de faire de sorte que je puisse quitter ce pays du moins a la fin du mois d’octobre. Il y a cependant bien peu de semaines jusque la, et quoique je Vous aye adressé, mon cher Prince, ma première demande au commencement d’Avril, je n’ai pas même encore la certitude que le Roi a accordé ma prière et j’ignore, si Vous avez eu la bonté de penser sérieusement au choix de mon successeur. Si en effet il n’est pas désigné encore, si je dois attendre l’arrivée de la personne à qui Vous destinez ma place, une partie de l’hiver peut s’écouler avant que je puisse me mettre en route. Je Vous prie, mon cher Prince, de ne pas m’exposer 266