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[ Band 7 Brief 135: Humboldt an Caroline Herrnstadt, 1. Mai 1826 ]
lorsqu’il s’agit d’une santé qui nous est si chère à tous. Mon départ d’ici dépend de l’obligation indispensable de terminer mon troisième volume de la relation historique et le premier cahier de la nouvelle édition de la géographie des plantes qui est un tout nouvel ouvrage. Je prévois qu’il m’est impossible de partir avant le 20 Juin et de rester absent plus de deux mois, restant six semaines avec toi, et entièrement avec toi. — J’irai chercher la Li aux eaux, en Silésie, à Burgörner, partout ou vous voudrez être, car mes devoirs envers le Roi peuvent se remplir en peu de jours. Mais je peux aussi partir d’ici en Août ou commencement de Septembre, et sous bien des rapports cela serait plus commode pour moi; aussi je te prie, cher et excellent ami, de me faire donner tes ordres. Peut-être vaudrait-il mieux que la Li allât aux eaux avant. Ne pense pas que o’est une manière de rendre incertain mon voyage. Non, e’est un besoin de mon coeur. J’y tiens plus que vous, et viendrai tous les ans, aussi longtemps que je serai encore en Europe. J’ai eu trop de bonheur la dernière fois de te voir et toute cette famille que j’aime si tendrement. Il n’y a que la mort qui pourrait m’empêcher de vous voir cet été, je ne puis pas partir avant la fin de Juin, mais de là je m’arrangerai absolument, comme tu le jugeras le plus convenable. Ce que je désire seulement, c’est que tu ne dise à personne hors de ta famille à Berlin l’époque fixe, il vaut mieux laisser cela dans le vague pour les autres qui font souvent de loin des plans pour m’ennuyer.« Du siehst, daß auf Alexander, was er auch sagt, vor Mitte Julius nicht zu rechnen ist. Vielleicht will auch Rust, daß Du früher das Bad gebrauchst. Sprich doch mit ihm darüber. Wir schreiben dann Alexandern. Meine Augen habe ich auf der ganzen Reise sehr wenig ge- braucht, sie sind darum nicht besser. Auch ist es närrisch, daß ich 263