< zurück Inhalt vor >
[ Band 6 Brief 123: Humboldt an Caroline London, 15. September 1818 ]
Comme je Vous ai tant prie de ne pas me pre d’accepter une Mission à l’étranger et qu’il peut encore moins être question de mon entrée dans le Ministère, je suppose que ni l’un ni l’autre peut se trouver dans ces plans, et si cela est le cas, je ne vois presque pas, comment il pourrait se faire que je ne les acceptasse avec plaisir et reconnaissance. Vous trouvez cependant avec raison Vous-même nécessaire que je les connaisse premièrement. Ce que j’ai écrit au Roi ne peut en rien leur être contraire. Le travail comme membre du Conseil d’Etat s’allie avec toute autre destination ou fonction. Je Vous demande mille fois pardon de la longueur de cette lettre, je ne le fais pas de ma franchise. Je sais que Vous l’aimez et que Vous l’approuvez. Je ne Vous demande plus rien que de terminer; il serait si facile de me rappeller d’ici; tout le monde s‘y attend, tout le monde le regarde comme certain, cela ne frapperait personne, et tout ce qui concerne ma destination fu- ture, pourrait être arrangé dans la suite. Agréez etc. P. S. Il me vient dans ce moment même une idée dont Vous pourriez peut être juger à propos de faire usage. Il est probable que Vous parviendrez à l’instance d’Aix-la-Chapelle au point qu’on pourra enfin faire le récès qui doit être le complément des tra- vaux dont j’ai été chargé à Francfort . . . Le récès . . . doit se faire à Francfort. Or Vous Vous souviendrez qu’en quittant cette ville je Vous avais prié expressément de me réserver de con- courir a la confection de ce récès, ayant eu tant de travail de la négociation, et de le signer, et que Vous me l’avez tellement pro- mis officiellement que Vous avez ajouté que je devais même venir pour cela d’Angleterre en Allemagne. Je suis prêt à le faire si Vous croyez que cela arrangera mieux mon départ et mon rappel d’ici, et je me livrerai volontiers au travail de ce récès qui ne 313