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[ Band 6 Brief 112: Humboldt an Caroline London, 18. August 1818 ]
legen kann, mein Deprezieren einer anderen Gesandtenstelle durch mein schon langes Dienen als Gesandter und durch meine Familien- lage gerechtfertigt. In diesen Grenzen halte ich mich und lasse sie an mich kommen. Ich muß doch irgendeine Antwort erhalten. Ich sagte Dir, daß ich dem König nicht ausdrücklich schreiben wollte. Da mir aber die Herzogin von York neulich einen Auftrag für ihn gab, und ich ihm schreiben mußte, habe ich folgendes hinzugesetzt: »V. M. daignera pardonner, si j’ose à cette occasion Lui rap- peller la très-humble prière que je Lui ai soumise dans ma lettre du 4 Avril de cette année que le Prince de H. Lui aura fait parvenir. La santé de ma femme ne lui permettant pas de me suivre à Londres, je me suis vu forcé de prier V. M. de me faire la grâce de me rappeller de mon poste d’ici, et de me permettre de retourner dans ma patrie. Malheureusement les nouvelles que j’ai depuis de ma femme ne sont guère assez bonnes pour que je puisse risquer de la faire venir dans un climat particulièrement nuisible quand on souffre du mal dont elle est attaquée. Je me vois en conséquence séparé d’elle aussi longtemps que ma place m’oblige à séjourner ici. Cette séparation m'est d’autant plus douloureuse que depuis l’été de l’année 1813 je n’ai pû me trouver que pendant à peu près six mois avec ma famille. Je le regar- derais donc comme la marque la plus précieuse que V. M. pourrait me donner de Ses bonnes grâces et de Sa bienveillance, si Elle daignait m’accorder mon rappel de manière que je puisse quitter l’Angleterre encore cet automne.« Diesen Brief habe ich am 13. geradezu nach Berlin abgehen lassen. Er wird immer mitwirken, und wenn sich der König viel- leicht auch mit über mich ärgert, was wohl sein kann, so wird er doch auch das späte Abgeben meines Briefes empfinden und in sich denken, daß er alles zuletzt erfährt. Zum Schluß noch eine Neuigkeit, die curiöseste von allen, die 276