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[ Band 6 Brief 85: Humboldt an Caroline London, 26. Mai 1818 ]
verständiger Mann, aber sonst nur so einer aus dem Volk, daß es nicht fünf Jahre so fortgehen könne, und daß man jetzt nicht mit Ehre werden könnte, was mir den Tag, ehe Du weggingst, vorgeschlagen wurde (er meinte nur die Klasse der Stellen über- haupt, nicht die bestimmte Stelle), davon sprach er bloß nebenher wie von einer ausgemachten Sache. Du wirst wohl einen Brief des Königs an die Stadt Coblenz in Zeitungen gelesen haben. Dieser rührt nicht von dem her, der mir den Vorschlag machte, sondern hat ihn vielmehr sehr gewundert. Dem Staatskanzler habe ich geantwortet und halte es für gut, Dir den Brief mit einigen Auslassungen, die Du begreifen wirst, abzuschreiben. Die Titel sind immer Mon cher Prince, ich lasse sie aus. J’ai reçu Votre lettre du 8. J'en ai vu avec une vive peine que la mienne au Roi Vous a sensiblement affecté. Vous savez combien je Vous ai toujours été attaché, je ne le suis certainement pas moins à présent, et rien ne me répugne autant que de faire ce qui Vous cause le moindre sentiment désagréable. Mais si Vous examinez bien ma position, Vous devez trouver Vous-même que je ne pouvais pas agir autrement; j’ai relu mon minute de la lettre au Roi, je n’y trouve pas un seul mot à changer et je ne puis que persister dans ma résolution. J’aurais même infi- niment desiré que Vous n’cussiez pas laissé partir le Roi, sans lui remettre mon mémoire; je Vous en avais tant prié, et tout ce que je puis faire à présent, c’est de Vous supplier instamment de tâcher que je regagne le temps qui a été perdu par le délai actuel. (Diese Exposition, die keine Zweifel übrig läßt, schien mir unumgänglich notwendig.) Je ne puis cependant pas Vous dissimuler que Vous avez pris ma lettre dans un autre sens que celui dans lequel elle est écrite. Vous en parlez simplement comme d'une retraite du service; Vous passez entièrement sous 203