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[   Band 6 Brief 140:    Humboldt an Caroline    London, 27. Oktober 1818   ]


l’arranger sans employer pour cela même plusieurs mois, ne fût-ce
qu’à cause de la lecture et de la longueur des communications.
Malgré celà je dois, est-il dit, retourner de Francfort à Londres.
Ceci m’a vraiment attristé. Mes instances les plus vives n’ont
donc pas pû obtenir de Votre amitié de renoncer dès à présent
a cette idée? D’ailleurs je ne Vous nie pas qu’il est bien humi-
liant pour moi que Vous ne savez plus autre chose a laquelle je
suis bon qu’à traiter sur les colonies espagnoles, la dette Nor-
végienne et les Barbaresques. Que voulez-Vous que je pense
après celà de Vos assurances que Vous croyez mes services d’une
si grande importance pour l’Etat? Je ne m’étends pas là-dessus.
Je suis sûr ou que Vos affaires ne Vous ont pas permis de penser
bien sérieusement à tout cela, ou que Vous avez crû qu’il était bon
pour la cour d’Angleterre qu’il fût encore dit que je reviendrai
ici, ou enfin qu’il y a des mésentendus entre nous. Une explication
verbale arrangera tout cela, et je me flatte, a notre satisfaction
commune. Seulement ne daignez pas compter sur mon retour
ici. Il m’est en effet impossible et le sacrifice que je ferais
n’aurait aucune utilité pour l’Etat. Je ferai donc tout ce qui dé-
pendra de moi pour obtenir de Sa Majesté qu’Elle n’insiste point
sur ce plan. «

So stehen die Dinge. Es ist wohl möglich, daß der Staats-
kanzler es mit dem Zurückkommen hierher so ernstlich nicht meint,
allein man kann auch nicht das Gegenteil wissen. Er kann den
Plan mit dem Staatsrat ebenso, wie eine Lockspeise, als ehemals
das Ministerium hinhalten und denken, daß indes ein neues Jahr
in London verschlendert wird. Meinte er es nicht ernstlich, so
konnte er ein Wort darüber in seinem Privatschreiben sagen. Das
aber hat er nicht getan.

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