< zurück      Inhalt      vor >                                          
[   Band 6 Brief 120:    Caroline an Humboldt     Rom, 8. September 1818   ]


was hätte ich begonnen! Wie wird die große Gräfin die großen
Glieder geschlagen haben. Wenn die Frauen alle so wären, ginge
die Welt in Trümmer, ein Geschlecht der Lästrygonen. Nein, von
Gustav erfährt man durch sie nie etwas. Den nur möchte ich noch
einmal wiedersehen!
Lebe wohl, süße Seele. Deine Li.
In der allgemeinen Zeitung steht ja, Bernstorff käme als
Vizestaatskanzler und Minister der auswärtigen Geschäfte in un-
sere Dienste?

121. Humboldt an Caroline               London, 11. September 1818

Ich hoffe, liebe Li, daß Du meinen Brief vom vorigen Post-
tage erhalten haben wirst, in dem ich Dir meldete, daß
Rother mir geschrieben hatte. Heute, vor einer halben
Stunde, bekomme ich den verheißenen Brief vom Fürsten, der aber
so sonderbaren Inhalts ist, daß ich am besten tue, ihn Dir ganz
abzuschreiben.

                              Aix la Chapelle, le 4 Septembre 1818
Mon cher H. Je Vous dois depuis longtemps une réponse, et
Vous pouvez sans doute me reprocher de n’avoir pas mis encore
sous les yeux du Roi le placet par lequel Vous demandez Votre
retraite. Mais pesez mûrement les circonstances, et Vous ne me
blamerez pas, Vous conviendrez que j’ai agi comme votre ami.
D’abord je Vous avouerai franchement que Votre résolution tres-
inattendue de quitter Votre poste où Vous êtes si peu de temps,
doit naturellement frapper le Roi. Il connait ce que Vous valez,
Vous lui avez rendu de très grands services; mais il vient de les
récompenser, et certes il n’aura pas cru que dans la vigueur de
Page et doué de tous les moyens de lui en rendre de nouveaux


                                                                       298